Face au nouveau credo du vivre « sain », je préfère celui du « vivre ensemble ». Les discours de santé, surtout quand ils s’érigent en dogme, ont tôt fait de m'agacer. Je pourrais même être tenté de transgresser. Bon vivant, tout ce qui a trait à des obligations d’oxygénation du cerveau ou de protection du diabète, me hérisse le poil. Bien décidé à suivre mes propres codes, il m'arrive peut-être de faire des excès, sans culpabilité aucune.
La quête excessive d’un vivre sain semble peu répondre à ma vision plus hédoniste où l’humain dans sa qualité de vivant reste central. Sans forcément me plier à des contraintes difficiles pour moi, essayer de temps à autre de m'approprier certaines règles du vivre sain, plus en accord avec ma personnalité.